Rapport de séjour
Album photos
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Première visite de Louvain-la-Neuve -
Dernier repas avec nos amis belges -
La clique des ERASMUS -
Ma classe de stage -
Petit voyage improvisé en Irlande pour la Saint-Patrick
Informations sur le séjour de mobilité
- Période du séjour à l’étranger: 2025-01-21 - 2025-07-03
- Pays et ville du séjour: Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique
- Programme de mobilité: Profil international
- Nom de l’établissement d’accueil: Belgique, Louvain-la-Neuve - Haute École Léonard de Vinci
- Programme d’étude: Baccalauréat en Enseignement secondaire
- Faculté: Sciences de l'éducation
- Courriel de l'étudiant:
- Rapport coup de cœur par le BI
Évaluation générale du séjour à l’étranger
Appréciation générale de votre séjour
Avant le départ
Visa
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Avez-vous eu besoin d’un visa?
Oui
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Coût du visa
550.00$
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Délai de réception du visa
2 mois
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Commentaires ou conseils à donner à des étudiants pour le processus de demande de visa?
Il est important de commencer les démarches tôt. Dans mon cas, j’ai été pris dans la grève de Postes Canada, ce qui m’a obligé à communiquer plusieurs fois avec le consulat belge à Montréal pour tenter d’accélérer le processus. Toutes les procédures sont bien expliquées dans un PDF disponible sur le site du consulat belge — il est très clair et bien fait. La grève a vraiment ralenti la réception de l’apostille et des empreintes digitales. Je conseille donc de commencer par cette étape, car les autres démarches se font assez facilement en quelques jours. Il est aussi judicieux de prendre un rendez-vous médical environ deux mois avant le départ pour éviter tout stress inutile. Aussi, communiquez rapidement avec votre banque afin d'activer les transferts globaux et pour obtenir des chèques certifiés.
Préparation générale
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Cinq choses à apporter, autre que votre ordinateur et votre appareil photo?
Une batterie externe pour recharger votre téléphone peu importe où vous êtes, des adaptateurs de prises canadiennes vers européennes, un imperméable (très utile avec la météo imprévisible), un vêtement aux couleurs de ULaval (casquette, chandail, coton ouaté, etc.) pour représenter notre université à l’étranger, et un sachet de sauce brune à poutine pour un petit goût du Québec en cas de nostalgie.
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Si l'expérience était à refaire, y a t-il des aspects de votre préparation auxquels vous accorderiez plus d'importance ou que vous feriez autrement?
J'apporterais moins de linge, car il est très possible d'en racheter là bas et il y aurait plus de place pour ramener des souvenirs. Je commencerais mes démarches de visa beaucoup plus tôt afin de recevoir mon visa bien en avance. Aussi, je regarderais les logements avec plus vigoureusement afin d'en trouver plus proche de la ville et moins cher.
Accueil
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Appréciation générale de l'accueil que vous avez reçu:
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Décrivez les aspects de la structure d’accueil de votre milieu d’études ou de stage que vous avez le plus appréciés (mesures et programmes d’accueil, personnes-ressources, journées d’orientation, etc.):
Concernant le milieu d’étude, les activités d’accueil étaient nombreuses et pertinentes. La première semaine, mes didacticiens m’ont rencontré pour m’expliquer les attentes, la vie étudiante, les cours que j’allais suivre, ainsi qu’une brève présentation du stage et des travaux liés à celui-ci. Ensuite, nous avons été initiés au concept de "outdoor learning" lors d’une sortie à la plage d’Ostende. Ce concept est central pour la haute école, alors une première introduction a été très utile. J’ai ensuite participé à des ateliers d’introduction à la vie belge et à l’intégration avec les autres étudiants internationaux. Après ces trois jours bien remplis, il y avait une semaine internationale, avec beaucoup d’activités brise-glace avec d’autres étudiants. Cette semaine avait lieu à la mi-février. Concernant mon stage, j’étais au Collège du Christ-Roi, dans la commune d’Ottignies. Ce collège est assez élitiste et impose plusieurs règles strictes aux élèves. Je n’ai pas vraiment eu de journée d’accueil dans ce milieu de stage. J’ai simplement effectué une première journée d’observation avec ma maître de stage, mais c’est tout. Je n’ai pas rencontré les secrétaires ni les autres membres du personnel, et je n’ai pas eu d’informations sur le soutien technique. Si c’était à refaire, je demanderais à la haute école d’organiser une introduction plus complète dès la première journée. J’ai finalement obtenu les informations nécessaires en discutant avec les autres stagiaires.
Études et stages
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Appréciation générale des activités académiques ou de stage:
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Quelles ont été les procédures à suivre pour effectuer votre choix de cours?
Au préalable, nous avions reçu un courriel indiquant les cours obligatoires que nous devions suivre afin d’obtenir des crédits à l’Université Laval. J’ai eu une rencontre préliminaire avec mes professeurs de la haute école, qui m’ont expliqué la démarche à suivre pour un étudiant international. J’ai également rencontré le bureau international de la haute école, qui m’a présenté les cours du programme ERASMUS ainsi que des cours complémentaires que je pouvais suivre pour enrichir mon séjour. Après avoir fait mes choix, je devais remplir une convention d’études, la faire approuver par ma gestion des études, puis la renvoyer à la haute école en Belgique.
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Pour les séjours d'études: Les cours suivis (niveau et pertinence, charge de travail, modes d'évaluation, horaire, méthodes pédagogiques des enseignants, etc.) Pour les stages: La charge de travail, les tâches, l'horaire, les modes d'évaluation, etc.
Pour les cours suivis, la pertinence a varié selon les matières. Par exemple, nous avions un cours de géographie. Comme je suis en histoire-géographie, cela m’intéressait, mais la géographie enseignée en Belgique correspond davantage à ce que nous appelons ici les sciences et technologies, car il s’agissait principalement de climatologie. En revanche, le cours d’histoire — un cours de formation historique — était un excellent cours de didactique de l’histoire et d’historiographie, donc très pertinent pour nous. Nous avions aussi un cours où nous devions produire un projet à l’étranger, comme si nous organisions une sortie scolaire : cela aussi était très pertinent. Les autres cours, notamment ceux liés au programme Erasmus, étaient également intéressants, car ils permettaient de bien s’impliquer dans la culture belge. En ce qui concerne la charge de travail, elle était assez faible, moins élevée qu’à l’Université Laval. En général, il n’y avait qu’un seul examen à la fin du semestre, souvent un oral. Cela impliquait beaucoup d’études et de prises de notes, mais peu de travaux à réaliser au préalable. Pour le programme Erasmus, il fallait produire un rapport sur la Belgique et rédiger une synthèse des activités réalisées durant le séjour. Ces travaux restaient assez ludiques et se faisaient bien. Au niveau des horaires, par contre, c’était plus compliqué. Contrairement à l’Université Laval où l’horaire est fixe pendant tout le semestre, à la haute école les horaires changeaient fréquemment : un même cours pouvait avoir lieu un lundi une semaine, puis un mercredi la semaine suivante, et les heures pouvaient varier. Parfois, l’horaire était modifié seulement deux jours avant le cours. Il fallait donc consulter l’horaire chaque jour, ce qui rendait l’organisation des sorties et des activités personnelles plus difficile. Concernant les méthodes pédagogiques, il y avait beaucoup de sorties scolaires et d’apprentissage par l’observation de l’environnement, notamment à travers le «outdoor learning», comme je l’ai mentionné plus tôt. L’approche était donc très différente d’ici : beaucoup moins de cours magistraux, des classes plus petites (environ 20 personnes), et un enseignement plus personnalisé, ce qui est très formateur pour devenir enseignant. Les professeurs étaient à l’écoute, très ouverts d’esprit et sensibles aux différences culturelles entre la Belgique et le Québec. Ils donnaient souvent des exemples adaptés et nous permettaient de travailler à partir de situations québécoises, ce que j’ai beaucoup apprécié. Pour ce qui est des stages, la charge de travail était extrêmement lourde comparée à celle d’un stage 3 au Québec. En fait, pour eux, le stage 3 correspond au stage final. C’était d’ailleurs la dernière année où c’était le cas, car ils sont en train de passer d’un baccalauréat de 3 à 4 ans. Nous étions donc jumelés avec des étudiants en stage final. La préparation demandée était très exigeante : nous devions produire ce qu’ils appellent une farde de stage (un cartable de stage) comprenant tous les documents administratifs liés à l’acceptation du stage. À cela s’ajoutait un contenu scientifique très détaillé, avec des recherches approfondies sur tous les points que nous allions enseigner, afin de démontrer notre maîtrise de la matière. Il fallait aussi rédiger une analyse pédagogique complète de notre enseignement : chaque période était analysée minute par minute, avec une prévision des questions possibles des élèves et des difficultés qu’ils pourraient rencontrer. C’est un peu comme ce que nous faisons dans les SEA au Québec, mais en beaucoup plus détaillé et poussé. Pour ma part, j’avais deux sujets à enseigner, donc j’ai dû faire ce travail deux fois. Un de mes collègues avait cinq sujets : il a dû produire cinq fardes, ce qui représente une charge de travail énorme. Juste pour un sujet, cela m’a pris des heures et des semaines de préparation. C’est d’ailleurs le plus grand choc culturel que j’ai vécu entre le Québec et la Belgique à ce niveau. En termes de tâches concrètes, cela ressemblait à ce que nous faisons ici : nous avions la prise en charge complète des classes pendant un mois, avec la gestion de classe, la préparation des examens, des activités complémentaires, des PowerPoint, des quiz — en somme, la préparation normale d’une classe. Pour ce qui est de l’horaire, c’était mieux organisé qu’à la haute école. Ce n’était pas des journées de 1 à 9 comme au secondaire au Québec : c’était du lundi au vendredi, et je savais exactement quelles journées et quelles heures j’enseignais. Cela facilitait la planification. Au niveau des modes d’évaluation, c’était réussite ou échec. À la fin du stage, je devais remettre un rapport sur mon stage, dans lequel je faisais mon autoévaluation. Ma maître de stage ainsi que mes deux didacticiens faisaient aussi leur appréciation. Toutes ces évaluations étaient regroupées pour établir une note finale : j’ai obtenu 17, ce qui est une très bonne note. Nous avons ensuite fait un retour à froid, quelques semaines après la fin du stage, pour prendre du recul et analyser ce qui s’était passé.
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Encadrement et support académique (interaction avec les professeurs et disponibilité, structure des cours, etc.) ou encadrement dans votre lieu de stage (interaction avec le superviseur de stage et les collègues, etc.) :
Concernant mes didacticiens à la haute école, l’encadrement et le soutien académique ont été extrêmement pertinents et solides. Les professeurs étaient très attentionnés avec nous, et particulièrement avec les étudiants internationaux. Ils faisaient preuve d’une grande ouverture : ils acceptaient d’adapter les modalités d’évaluation, de modifier les questions d’examen, et même de nous faciliter l’étude en reformulant certaines questions pour mieux correspondre à notre formation reçue au Québec. J’ai vraiment apprécié cet accompagnement et cette flexibilité. De plus, nos didacticiens nous ont beaucoup soutenus dans la préparation de notre activité de sortie. Ils nous ont donné des conseils précieux sur l’enseignement en tandem (par pair), ce qui nous a permis d’apprendre le référentiel belge en contexte. En ce qui concerne la structure des cours, c’était assez similaire à ce que l’on connaît au Québec : le cours débute tranquillement, on échange, on pose des questions, on réalise des activités et des sorties, puis tout se termine par un examen final. Si on prend de bonnes notes tout au long, cela se passe bien. Pour ce qui est de mon stage, l’encadrement sur mon lieu de stage était plus limité. Mes didacticiens sont venus m’observer deux fois seulement, à deux jours d’intervalle. Ils m’ont donné des conseils et des critiques constructives, ce que j’ai trouvé utile. Par contre, comme ces deux observations étaient très rapprochées, je n’ai pas vraiment eu le temps de m’améliorer entre les deux. De plus, on ne nous prévient pas du moment de leur venue, ce qui peut tomber sur un groupe plus difficile. J’ai eu de la chance, mais cela reste un peu aléatoire. Heureusement, mes collègues stagiaires m’ont beaucoup aidé : pour l’organisation, la structure, pour m’orienter dans l’école, et pour tout ce qui concernait l’administratif et la logistique. En revanche, ma maître de stage a été très peu présente. La première semaine, elle m’a donné quelques conseils, mais pendant les trois autres semaines, je l’ai à peine vue : elle était souvent sur son ordinateur ou absente de la classe. Certains m’ont dit que cela pouvait être un signe de confiance, mais de mon point de vue, cela m’a surtout laissé sans retour pendant deux semaines, sans savoir si ce que je faisais était satisfaisant ou non. J’ai dû aller chercher moi-même les informations, envoyer des courriels, souvent relancer deux ou trois fois pour obtenir des réponses.
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Qualité des services administratifs et facilité à obtenir de l’information et les documents demandés (relevé de notes, carte étudiante, etc.) :
Je dois dire que la qualité du service administratif en Belgique m’a semblé assez faible, voire médiocre par moment. Obtenir certains documents s’est révélé difficile, surtout en ce qui concerne l’organisation de notre stage. Ils sont actuellement en pleine réforme du baccalauréat, passant de trois à quatre ans. Comme notre bac au Québec dure déjà quatre ans, ils ne savaient pas trop où nous placer ni quelles étaient les exigences exactes pour notre stage. Cela a entraîné plusieurs rencontres qui, au final, n’ont servi à rien et ne nous ont apporté que des informations inutiles. Sur ce plan, c’était malheureusement assez déplorable. En revanche, pour tout ce qui touche aux documents administratifs avant notre arrivée, je dois leur reconnaître un point positif : nous avions rempli plusieurs formulaires et documents en ligne à l’avance, ce qui a permis d’obtenir dès notre arrivée notre carte étudiante numérique, notre convention de stage et notre convention d’études. En ce qui concerne le relevé de notes, au moment où j’écris ce rapport, je ne l’ai toujours pas reçu. Je l’attends avec impatience. Cela fait maintenant deux ou trois semaines que j’ai terminé mon dernier examen, mais rien encore à ce jour. Pour les courriels et la communication, comme je l’ai mentionné plus tôt, si on ne précise pas qu’on attend une réponse, les Belges ne répondent pas toujours. Il faut souvent relancer plusieurs fois pour obtenir l’information. Par exemple, nous avons demandé certaines informations en février et n’avons eu une réponse qu’à la mi-mars. Enfin, au sein de la haute école, il était également difficile de changer de cours ou d’obtenir des réponses rapidement, car les services ne semblent pas très bien coordonnés entre eux et l’information circule assez mal.
Vie universitaire et environnement de stage
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Appréciation générale de la vie universitaire et environnement de stage:
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Services offerts au sein de votre établissement d'accueil (centre sportif, bibliothèque, accès Internet, etc.) :
Il y avait une bibliothèque, principalement centrée sur la didactique. On trouvait aussi un centre sportif, l’accès au réseau Eduroam, une machine à café et des locaux d’étude. Par contre, le centre sportif n’est pas situé directement dans l’école : il se trouve à quelques arrêts de bus et appartient à la ville. L’école rembourse cependant les frais d’inscription.
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Possibilité d'implication au sein de votre établissement d'accueil (comités, voyages, groupe de recherche, etc.) :
Il y avait très peu d’opportunités d’implication étudiante. Les étudiants Erasmus ont des cours entre la deuxième et la troisième année, et toutes les organisations d’implication sont liées aux « kots » de l’université, et non à la haute école. Par contre, nous avons été impliqués dans l’organisation et le déroulement du voyage de section à Rotterdam.
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Dans le cas d'un séjour d'études, y a-t-il des possibilités de travail et/ou de stage, sur le campus ou à l'extérieur?
Il y a des stages en éducation, mais pas de travail.
Vie pratique et pays d'accueil
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Appréciation générale de la qualité de vie dans votre pays d'accueil:
Budget
Merci de détailler approximativement vos dépenses de base en dollar canadien. Ceci aidera grandement les futurs participants à planifier leur budget.
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Livres (/session) :
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Logement (/mois) :
1400$
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Mode de paiement (loyer) :
0$
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Repas (/mois) :
300$
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Aviez-vous accès à une cuisine?
Oui
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Charges (/mois) (Électricité, chauffage, etc) :
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Transport (/mois) :
60$
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Assurances (/mois) :
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Communication (cellulaire, etc) (/mois) :
27$
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Dépenses personnelles (/mois) :
200$
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Autres :
230$
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Précisions :
conversion en euros pour les atm.
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Avez-vous eu à faire des dépenses inattendues? Précisez :
Je n’ai pas vraiment eu de dépenses inattendues, si ce n’est le taux de change qui a été assez variable pendant mon séjour en raison de la situation géopolitique instable depuis janvier. Je dirais que c’est surtout cela qui a été imprévu. Sinon, les prix étaient relativement similaires à ce à quoi je m’attendais pour l’épicerie et les dépenses courantes, une fois la conversion faite. Comme cela fait longtemps que je vis en appartement, je sais comment acheter intelligemment, donc je n’ai pas eu de mauvaises surprises à ce niveau-là. Pour le logement, nous étions en Airbnb. C’était plus cher qu’un appartement normal ou un kot, mais tous les frais étaient inclus, ce qui était un avantage. Tout ce qui concernait les démarches avec la commune s’est également très bien passé.
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Est-ce que certains éléments étaient plus ou moins chers que ce que vous pensiez? Précisez :
Personnellement, je pensais que la nourriture allait être moins chère, notamment le fromage et le pain. J’avais beaucoup entendu dire, surtout en lien avec la France, que ces produits étaient vraiment abordables. Je me suis finalement rendu compte que l’inflation touche aussi la Belgique et que les prix étaient très similaires à ceux d’un IGA ou d’un Métro au Québec. Le fromage, par exemple, est beaucoup plus cher qu’en France. En fait, le coût de l’épicerie en Belgique est parmi les plus élevés en Europe, donc c’était un peu plus cher que ce que j’avais imaginé. Par contre, le transport en commun a été une très bonne surprise : beaucoup moins cher que je m’y attendais. Avec la carte de bus, cela coûtait seulement 17 € par année pour un accès illimité au réseau de bus de la Wallonie. C’était vraiment appréciable. Et pour aller à Bruxelles, un billet aller coûtait environ 5,20 €, donc un aller-retour revenait à un peu moins de 11 €. C’était donc assez abordable pour se rendre dans la capitale et faire quelques activités sociales.
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Quel était votre budget et comment avez-vous géré votre argent (ouverture d'un compte de banque, etc.)?
Au niveau de la gestion du budget, je n’avais pas ouvert de compte dans une banque en ligne. En fait, je n’ai pas réussi à en ouvrir un. J’ai essayé avec la banque en ligne Revolut, mais ils me demandaient un numéro de citoyen belge avant de pouvoir ouvrir mon compte, que je n’ai jamais reçu. Je n’ai donc pas pu procéder à l’ouverture. Ma collègue, par contre, a ouvert un compte Wise, une banque en ligne décentralisée, ce qui a été très facile : la création du compte et les échanges avec le service client étaient simples et efficaces. Pour elle, la conversion entre dollars canadiens et euros, ainsi que les transferts (comme l’équivalent des virements Interac) avec les Européens, étaient beaucoup plus faciles. De mon côté, j’ai conservé mon compte à la Banque de Montréal au Québec. J’avais ma carte de crédit (ma mastercard) et j’avais prévenu ma banque que j’allais en Europe. J’ai donc pu faire des transactions en euros sans problème, mais avec des frais supplémentaires que je n’aurais pas eus si j’avais eu un compte Wise. Pour le budget, j’avais bien calculé mes prêts et bourses ainsi que l’argent que j’avais mis de côté. Je surveillais mes dépenses, mais cela ne m’a pas empêché de faire des activités sociales ou des visites de villes. Parfois, lorsque certaines activités étaient vraiment hors de prix, je choisissais de m’en passer, mais cela est resté assez rare.
Logement
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Appréciation générale de votre logement :
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Précisez le type de logement :
Appartement en colocation
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Propreté, règles à respecter, meublé ou non, services à proximité, etc. :
Pour le logement, nous l’avons trouvé sur le site Airbnb. J’habitais avec deux de mes amis en colocation. Nous n’étions pas dans la ville de Louvain-la-Neuve, mais dans la commune d’Ottignies, qui se trouve à 12 minutes de bus, donc assez proche de l’université et de la ville universitaire. Par contre, pour les soirées, le service de bus et de train se terminait tôt. Donc, c’était soit revenir à pied, soit prendre un taxi, ce qui était vraiment trop cher. L’appartement était entièrement meublé : il y avait une laveuse, une sécheuse, quatre chambres avec literie, des serviettes, tous les ustensiles et éléments nécessaires pour la cuisine. Nous avons seulement dû acheter une bouilloire pour faire bouillir l’eau, ainsi que des plats en plastique pour apporter notre nourriture à l’école. Sinon, tout était déjà fourni. Il y avait aussi du Wi-Fi et une télévision. Au niveau des règles, c’étaient les règles normales de la commune : ne pas faire trop de bruit, couvrir le feu avant trois heures du matin, et respecter ses voisins. Vers la fin, nous avons eu un peu plus de difficultés avec les voisins, qui venaient cogner plus souvent pour des raisons pas toujours justifiées, mais dans l’ensemble, cela s’est très bien passé. Pour les services, nous étions à cinq minutes d’un centre commercial qui s’appelle le Douaire, avec deux épiceries et plusieurs autres commerces. Il y avait aussi une boulangerie au coin de la rue, et l’arrêt de bus se trouvait juste en bas de notre porte. C’était donc très facile de se déplacer avec cet appartement.
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Recherche et accès au logement (comment, quand et en combien de temps l'avez-vous trouvé, un quartier ou un type d'habitation à privilégier?) :
Au départ, nous regardions les logements avec l’application MonKot. Mais après avoir constaté que plusieurs annonces semblaient presque frauduleuses, nous avons décidé d’opter pour une source plus sûre : Airbnb. Évidemment, c’était plus cher que si nous avions choisi des kots ou des logements étudiants. Mais comme nous étions trois amis qui allions au même endroit et à la même école, nous nous sommes dit que ce serait plus simple d’habiter ensemble. À ce niveau-là, c’était pratique, car nous pouvions payer en dollars canadiens, donc pas besoin de faire un transfert de devise à ce moment-là. Nous avons trouvé notre logement après environ deux ou trois semaines de recherches et de discussions pour être sûrs que nous voulions vraiment le prendre. La ville où nous habitions était une petite commune à côté de Louvain-la-Neuve, donc assez proche en voiture ou en bus. Par contre, à pied, c’était environ 40 à 45 minutes, un peu plus loin. Ça se faisait quand même bien, mais nous n’étions pas dans la vie étudiante et l’ambiance de Louvain-la-Neuve. Cela dit, ça offrait parfois un peu de repos, car cette ville-là est toujours très animée. Je dirais que pour quelqu’un qui voudrait vivre pleinement l’expérience étudiante, un kot serait sans doute un meilleur choix. Ça permet de vraiment vivre la vie étudiante et de rencontrer de nouvelles personnes. Les résidences étudiantes, c’est souvent des logements individuels, avec des salles communes, mais d’après ce que j’ai vu avec une collègue qui y habitait, ça semblait un peu plus difficile de créer des liens. Par contre, si vous partez avec des amis ou des personnes que vous connaissez déjà, un Airbnb reste une bonne option, peut-être en choisissant un logement un peu plus proche de la ville. En tout cas, malgré tout ça, nous avons eu une excellente expérience.
Santé et sécurité
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Quel a été le niveau de sécurité ressenti lors de votre séjour hors Québec et sur le campus de l'Université :
Très sécuritaire
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Recommandations:
Malgré la grande sécurité dans la commune de Louvain-la-Neuve et en Belgique en général, je recommanderais tout de même de toujours sortir accompagné lors des activités sociales : le soir, au bar, etc. Il vaut mieux éviter de sortir seul et essayer d’être toujours avec quelqu’un qu’on connaît. Ça reste des villes étudiantes, donc des choses peuvent malheureusement arriver. Personnellement, je n’ai pas été témoin de situations qui se sont mal passées, mais j’ai entendu des histoires de bagarres ou d’incidents où des gens ont été intoxiqués à leur insu. Comme un peu partout dans le monde, je dirais qu’il vaut mieux rester attentif à son entourage et veiller à rester entouré.
Pays d'accueil
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Que doit-on savoir à propos du transport (avion, train, autobus, taxi, bateau, vélo, coûts, cartes-rabais, etc.)?
Comme partout en Europe, la Belgique dispose d’un réseau ferroviaire très développé, ce qui permet de se déplacer facilement en train vers toutes les grandes villes du pays. Pour compléter ces connexions, dans la région de la Wallonie, comme je l’expliquais plus tôt, il existait une carte qui coûtait 17 € et qui permettait des déplacements illimités en bus dans la région. Par contre, c’était la dernière année où ce service était offert aux étudiants. Désormais, le tarif sera le même pour tous : environ 100 €, ce qui représente une augmentation considérable. Cela reste toutefois avantageux puisque ce sont des transports illimités, ce qui peut être très pratique, notamment pour se rendre aux aéroports de Charleroi ou de Bruxelles, grâce aux bus. Il faut aussi savoir que le réseau de bus et de trains de Bruxelles est distinct : il ne correspond ni à la Flandre ni à la Wallonie. Il faut donc bien s’assurer d’avoir les bons billets avant d’embarquer. Quand on se déplace ailleurs en Europe, il faut aussi penser à acheter son ticket de métro aux machines et à le composter (le valider dans une machine), car certains contrôleurs passent dans les transports, et il faut toujours pouvoir présenter un billet valide. Les taxis, eux, sont extrêmement chers : environ 3 € du kilomètre, ce qui monte vite. Pour ce qui est des vélos, je n’en ai pas trouvé dans la région de Louvain-la-Neuve. À Bruxelles, par contre, il y a des trottinettes électriques et des vélos en libre-service. Malheureusement, ce service n’était pas disponible dans les plus petites villes comme Louvain-la-Neuve. Enfin, comme je l’ai mentionné plus tôt, la majorité des rabais étudiants sur le transport prennent fin cette année. Je recommande donc aux prochains étudiants de bien vérifier les nouvelles offres auprès du bureau international avant leur départ.
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Y a-t-il des lieux ou des choses à ne pas manquer (activités culturelles et touristiques, festivals, restos, auberges, parcs, centres récréatifs, etc.)? Avez-vous de bonnes adresses à donner?
Des choses à faire, il n’en manque pas, il y en a plusieurs ! Je vais commencer par les activités directement à Louvain-la-Neuve. Il y a le Beer Bar, qui est le bar le plus populaire de la ville. Il y a plusieurs bars dans cette ville étudiante, mais c’est là qu’on se rendait le plus souvent. L’ambiance est un peu celle d’un pub irlandais, et c’est vraiment une très bonne adresse : les bières n’y sont pas trop chères. Sinon, il y a les cercles, qui sont des regroupements d’étudiants par faculté (par exemple, le cercle de psychologie, de médecine, etc.). Faire la fête dans un cercle est une expérience en soi, que je recommande. Pour les grandes soirées, il y a des boîtes de nuit du type La Baraque (à Québec), mais ici ça s’appelle La Casa ou d’autres noms. Ce sont de grandes salles gérées par l’université et c’est aussi à essayer. Côté activités culturelles, je conseille d’aller visiter Bruges et Gand : ce sont des villes figées dans le temps, surtout Bruges avec son charme médiéval. Bruxelles mérite bien sûr une visite : il y a plusieurs musées intéressants comme le musée de la bande dessinée, le musée de la bière, le Parlement européen avec son Parlamentarium, le musée de l’histoire européenne, le musée de l’histoire belge, et bien d’autres. Il y a aussi Anvers, Dinant et Namur, qui sont des villes très intéressantes à découvrir. La Wallonie a peut-être un peu moins d’attraits touristiques majeurs, mais cela reste une région qui vaut vraiment la peine d’être visitée. À Liège, si vous êtes amateur de bière, je recommande les brasseries Stella. Et bien sûr, ne partez pas sans avoir goûté aux célèbres gaufres de Liège et de Bruxelles lors de votre séjour en Belgique ! Au niveau des festivals, il y en a un peu moins durant la session d’hiver, mais il y a évidemment le Tomorrowland, si vous aimez la musique électronique. À Bruxelles, il y a plusieurs adresses de comedy clubs, donc si vous aimez l’humour, ça peut être intéressant d’y aller. Côté parcs et attractions, il y a Aqualibi et Walibi, qui sont respectivement un centre aquatique et un parc d’attractions. Ça peut être très intéressant à faire, même si malheureusement, je ne les ai pas visités, donc je ne peux pas donner d’avis personnel là-dessus. La ville d’Anvers vaut également le détour au niveau touristique : c’est la capitale du diamant, ce qui en fait un endroit fascinant à découvrir. Pour ce qui est des restaurants, il y a la célèbre chaîne Waffle Factory pour des gaufres rapides. Mais honnêtement, rien ne vaut un bon marché local, un gaufrier artisanal ou une friterie pour savourer des gaufres ou des frites authentiques. Il y a des marques connues, bien sûr, mais je conseille vraiment d’acheter local, comme on dirait ici au Québec. Enfin, je dirais que les locaux sont vos meilleurs guides : ils connaissent bien leur pays et leurs spécialités, alors n’hésitez pas à leur demander des conseils !
Adaptation culturelle et sociale
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Appréciation générale de votre adaptation et intégration dans votre nouveau milieu de vie :
Veuillez décrire les aspects suivants de votre adaptation et de votre vie sociale :
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Contact avec la population locale et création de nouvelles amitiés (créer des liens, intégrer des cercles sociaux, recommandations, etc.) :
En général, les Belges sont des personnes très accueillantes et très gentilles. Il est assez facile de prendre contact, de discuter avec eux et de créer des liens. Je me suis fait plusieurs amis belges durant mon séjour, des amis qui resteront sans doute des amis pour la vie. Ce sont des gens vraiment chaleureux, avec un esprit ouvert, ce qui rend les échanges agréables. C’était une belle expérience en tant qu’étudiant, car nous avions un peu tous les mêmes objectifs, notamment en lien avec l’éducation. Comme je l’ai mentionné plus tôt, les cercles étudiants et les groupes sociaux sont très proactifs et accueillants. Et pour tout ce qui concerne les recommandations, il n’y a rien de mieux que de demander à un local, car ils connaissent très bien leur pays. Je dois quand même souligner qu’il y a eu un petit contre-exemple : dans un groupe de deuxième année en enseignement dans la haute école où j’étais, certains étaient plus fermés et moins faciles d’approche. Les cercles étaient un peu plus restreints et il était plus difficile d’y entrer. Mais c’était vraiment l’exception : partout ailleurs, lors des sorties, des soirées au bar ou même en tant que touriste, les gens nous ont toujours très bien accueillis. En résumé : un contact très facile et des gens très agréables à rencontrer.
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Quels ajustements avez-vous dû faire pour bien vous adapter?
Pour mieux m’adapter, j’ai dû parler un français un peu plus international, donc adoucir mon accent québécois et travailler certains mots, comme les septantes et nonantes, qu’on n’utilise pas au Québec. Durant mon enseignement, j’ai aussi dû parler un peu moins vite et adopter davantage leur vocabulaire du français européen. Mais sinon, les gens sont très accueillants, donc on peut arriver avec sa propre culture et être très bien intégré. L’adaptation se fait vraiment naturellement. Comme j’avais déjà eu la chance de voyager dans ma vie, découvrir une nouvelle culture et m’y adapter a été assez simple pour moi. Le pays met vraiment tout en œuvre pour bien accueillir les gens. À part peut-être la météo, parfois un peu grise, je dirais que c’est une excellente expérience d’adaptation que j’ai vécue.
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Quels aspects de la culture de votre pays d'accueil avez-vous appréciés ou avez-vous trouvé difficiles?
J’ai beaucoup apprécié l’accueil et la gentillesse des Belges. Je dirais que c’est l’aspect culturel que j’ai préféré. J’ai aussi beaucoup aimé la cuisine, donc tout ce qui était frites, gaufres et bières. C’était vraiment très différent du Québec, et ça faisait partie des belles découvertes. Ce que j’ai un peu moins apprécié, c’est tout ce qui touchait à l’administratif. Ils se perdent souvent dans la bureaucratie et les documents administratifs. Il arrive qu’ils oublient de répondre aux courriels, d’envoyer des confirmations de lecture, de fixer des rendez-vous, etc. La communication peut donc être assez compliquée à ce niveau, surtout avec la haute école. Mais sinon, l’accueil des gens, en général, est très humain et chaleureux.
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Apprentissage de la langue
Ils parlent le français.
Faire le point
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En général, que retenez-vous de votre expérience?
En général, ce que je retiens de cet échange international, c’est à quel point la capacité d’adaptation peut être poussée à son maximum. J’ai dû apprendre un nouveau référentiel, une nouvelle histoire, une nouvelle façon d’enseigner la géographie et l’urbanisme. J’ai aussi beaucoup travaillé sur moi-même pour réussir à transmettre correctement ces apprentissages aux jeunes. J’ai appris que les rencontres peuvent se faire très rapidement et devenir très fortes. Pas besoin de connaître quelqu’un depuis dix ans pour que ce soit quelqu’un de proche de nous. J’ai aussi compris qu’on a beaucoup à apprendre du reste du monde au Québec, que ce soit en matière d’éducation, d’urbanisme ou du réseau de transport. Voyager ouvre vraiment l’esprit. Cela aide non seulement à développer notre ouverture d’esprit, mais aussi à mieux savoir ce qu’on aime et ce qu’on aime un peu moins chez nous au Québec. Ça nous offre des pistes d’amélioration et ça élargit notre regard sur ce qu’on a toujours connu. Ce fut une expérience inoubliable qui va marquer le reste de ma vie. À l’heure où j’écris ces lignes, je suis encore en Europe, en France, pour un petit voyage de fin d’Erasmus. Mais je sais que, lorsque je vais revenir, je pourrai mettre à profit tous les outils que j’ai acquis, que ce soit grâce aux voyages organisés, aux petits day trips, etc. Je sens que cela va vraiment m’aider à devenir une meilleure personne et à mieux relever les prochains défis qui m’attendent. J’ai aussi appris que, malgré nos différences, nous sommes extrêmement proches partout autour du monde. Ça ne sert à rien de rester enfermé chez soi : il faut absolument découvrir, poser des questions, faire des expériences. Même si on pense ne pas aimer un aliment, une musique, une activité, il faut essayer. Un jour, peut-être que quelque chose nous touchera et nous marquera.
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Autres commentaires ou conseils à adresser aux futurs participants :
Un conseil que je donnerais aux futurs participants, ce serait, comme je l’ai mentionné plus tôt, de rester l’esprit ouvert, de vous ouvrir aux expériences, d’oser sortir de votre zone de confort. C’est vraiment ce qui va rendre votre échange encore plus mémorable et plus marquant dans votre vie. Ça peut réellement vous transformer et changer votre regard sur le monde. Je dirais aussi, comme évoqué précédemment, qu’il est important de bien se préparer à l’avance, surtout au niveau administratif et logistique. Posez des questions, que ce soit à moi, à d’anciens participants ou à des personnes qui ont vécu cette expérience. Ce sont les meilleures ressources que vous pouvez avoir. N’hésitez pas à échanger, à rencontrer des gens, à vous renseigner : cela peut être extrêmement formateur, tant sur le plan personnel que professionnel. Enfin, je dirais que même si certaines expériences peuvent sembler coûteuses ou impressionnantes, il faut se rappeler que l’argent, ça revient… mais pas les opportunités. Donc, peu importe ce qui se présente devant vous pendant votre séjour Erasmus : faites-le. Faites le petit voyage en Irlande, en Albanie, en Europe de l’Est, au Maroc… saisissez ces occasions, accumulez les expériences, parlez aux autres, osez découvrir. Vous ne le regretterez pas.
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Merci d'inscrire l'adresse de votre blogue de voyage ou de toute autre adresse Internet qui vous a été utile pour votre séjour :
Pour comparer les prix de bus, train et avion en Europe: https://www.omio.fr/ Pour les procédures de visa et de modalités en Belgique: https://canada.diplomatie.belgium.be/fr Applications à télécharger: TEC (pour le service de bus en Wallonie et SNCB (les services de trains en Belgique) Banques en ligne décentralisées pour avoir un compte européen facilement: Wise et Revolut Google map pour les restos Whatsapp pour communiquer avec les européens.
Formations prédépart (en ligne et en salle)
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Impression sur les formations prédépart offertes par le Bureau International (en ligne et en salle)
Les points forts, je dirais que c’est que la formation nous prépare bien aux chocs culturels et nous aide à éviter des erreurs inutiles qui pourraient nous mettre dans des situations inconfortables. Par exemple, tout ce qui touche aux pickpockets, à la sécurité en général, c’est bien abordé. On reçoit aussi de bonnes informations sur quoi faire en cas de problème médical, ce qui est rassurant. Par contre, les points faibles, c’est que la formation reste assez générale. Beaucoup de situations peuvent varier selon le pays où l’on se rend, et les conseils ne sont pas spécifiques au pays d’accueil. Évidemment, comme j’étais en Europe, ça restait assez similaire à ce qu’on connaît en Occident, donc ça allait. Mais j’imagine que pour quelqu’un qui partirait dans un pays non occidental, ce serait un peu plus difficile de s’adapter avec une formation aussi large. Je dirais que c’est le principal point à améliorer.